Tanganyika : Est-il de droit d’accéder à l’information publique ?

C’est dans l’objectif de contribuer à l’émergence d’une société de plus en plus ouverte, où l’information est rendue disponible et la participation des citoyens dans les affaires publiques est garantie, qu’il s’est tenu ce mardi 30 Novembre 2021 dans la salle de réunion de l’immeuble Blessing Tower dans la ville de Kalemie un café de presse organisé par le COLLECTIF 24. Celui-ci est venu outiller non seulement le professionnels des médias sur les droits d’accès à l’information mais aussi des acteurs de la société civile ainsi que d’autres animateurs des organisations œuvrant dans la promotion des droits de l’homme. S’entretenant sur le thème : « L’accès à l’information publique : Facteur de droits de l’Homme, de bonne gouvernance et de participation citoyenne ». Loulé Kitoko, chargé de communication du Collectif 24 a passé en revue l’importance de la proposition relative à l’accès à l’information.
En effet, s’appuyant à la législation congolaise, le droit d’accès à l’information est reconnu à toute personne de requérir, à son initiative propre, auprès des services publics ou tout particulier visé par la loi, toute information utile à sa participation à la gestion de l’État tel que stipule l’article 24 alinéa 1 de la constitution de la RDC. Ainsi, l’accès à l’information permet d’assurer la transparence et imposer la redevabilité , lutter contre la corruption, assurer un développement plus efficace, assurer les droits Socio-économiques, promouvoir une société plus ouverte, garantir la participation citoyenne, mais aussi promouvoir une presse professionnelle libre et indépendante.

De sa part l’honorable Alexis Kayembe Katempa s’est appesanti sur L’accès à l’information publique : Mécanismes administratifs et défis de la gestion de l’information publique. De là, il a montré la grande difficulté qu’à le journaliste d’accéder facilement à l’information publique par la simple raison que plusieurs organes de presse sont tenus par les politiques, d’où il est difficile à qui que ce soit de s’ouvrir au journaliste, par peur de voir ce dernier utilise son information comme moyen de pression au détriment de son patron. L’important c’est d’appeler les institutions publiques et celles privées intervenant dans les affaires de l’État de communiquer suffisamment, mais aussi aux journalistes de faire preuve du professionnel que tomber dans le journalisme partisan et amateurisme.
Par ailleurs, les journalistes ont demandé au Collectif 24 de pouvoir identifier qui doit être appelé Journaliste, pour éviter le dérapage des moutons-noirs dans la profession, avant d’en accorder le droit d’accès à l’information à tout prétendu journaliste.

Signalons que le droits d’accès à l’information ne sont limités que lorsqu’il de la Sécurité et la Défense nationale, la Conduite de la politique extérieure du Pays, les délibérations des organes exécutifs au niveau national, Provincial que Local, les données liées à la vie privée des particuliers ainsi que les secrets de fabrication et commerciaux.
Rappelons que le droit d’accès à l’information, n’est pas l’apanage propre des journalistes mais de tout citoyen, désirant d’être informé.
Ernest MWANA KASONGO