RDC : Le peuple d’abord paraît comme une parenthèse désormais fermée, la misère s’abat, l’autorité de l’état s’écroule (Claudel Lubaya)

RDC : Le peuple d’abord paraît comme une parenthèse désormais fermée, la misère s’abat, l’autorité de l’état s’écroule (Claudel Lubaya)

C’est un tableau sombre que dresse le député national Claudel Lubaya sur la situation actuelle du pays sous Félix Tshisekedi à l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale.

“Au 1er juillet 2022, soit 62 ans après, le constat est acide, l’espoir est brisé, le pays de Lumumba va mal, très mal. La mère patrie se trouve en péril, au comble d’une maladie incurable d’insécurité et d’agression, au risque de la perdre. Son intégrité territoriale est menacée de toute part, par des groupes armés dont certains opérant avec le soutien des pays voisins mieux identifiés, profitant à cet égard de notre naïveté diplomatique. En interne, le pays n’est pas sur la bonne voie. Sa marche est tordue. Son horizon est sombre. L’alternance patine. Les promesses peinent à se réaliser ”, a déclaré l’élu de Kananga

Selon lui, « le peuple d’abord » paraît comme une parenthèse désormais fermée. La misère s’abat,
L’autorité de l’état s’écroule. La corruption ancrée dans nos pratiques, se maintient à tous les niveaux et dans tous les rouages de notre société, elle a simplement changé d’acteur.

Le péril étant dans la demeure, Claudel Lubaya en appelle à une cessation d’hypocrisie, de l’ego, du populisme car le pays se dégrade du jour au jour et l’angoisse gagne de plus en plus les concitoyens surtout en cette période de guerre

« Nul ne saurait sauf par hypocrisie et volonté d’invectives, ignorer cette triste réalité, 62 ans après, n’est-il pas venu le moment de nous demander pendant combien de temps devrions-nous encore nous satisfaire de notre déni de cette réalité aussi triviale qu’évidente. Le péril est dans la demeure, arrêtons de nous accommoder par hypocrisie pour assouvir nos égos. Le pays se dégrade du jour au jour pendant que l’angoisse gagne de plus en plus nos concitoyens. Cessons le populisme, devenons sérieux, n’est serait-ce qu’en ce temps de guerre », a-t-il ajouté
Outre ce tableau sombre dresser, l’ancien Gouverneur du Kasaï central, interpelle les acteurs politiques, a un élan républicain, que chacun se ressaisisse en gérant la chose publique au service exclusif de l’intérêt général et non des intérêts mesquins des groupes politiques car c’est maintenant qu’il faut agir, demain risque d’être tard, peut-être trop tard.

James KABWE

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