Lubumbashi : Désormais des barrières de Police à partir de 22h pour lutter contre le banditisme urbain (police).
La Police Nationale Congolaise du Haut-Katanga a décidé de mettre en place des barrières nocturnes sur les grandes artères pour lutter contre le banditisme urbain dans la ville de Lubumbashi.
La décision a été prise le mercredi 13 juillet 2022 au cours d’une réunion de commandement présidée à Lubumbashi par le commissaire intérimaire de la Police Nationale Congolaise du Haut-Katanga, le colonel Norbert Ilunga, dans le but de contrôler les mouvements suspects des véhicules qui circulent la nuit et parfois à la base de la criminalité.
« Le commissaire provincial ad intérim de la PNC du Haut-Katanga est déterminé à lutter farouchement contre la criminalité et le banditisme urbain. Pour ce faire, il a recommandé au commandant unité tous et aux chefs des départements d’intensifier la patrouille PND et motorisée tout en renforçant les mesures de surveillance de la ville en érigeant les barrières sur toutes les artères pour contrôler les mouvements des suspects à bord des véhicules et cela à partir des 22 heures », major Charles Bin Lwamba, porte-parole de la Police
Dans la foulée, le colonel Norbert Ilunga, commissaire provincial intérimaire de la PNC a déploré le comportement de certains officiers qui éteignent leurs téléphones la nuit pendant que la population est en détresse. Il a demandé au chef du département des renseignements d’appeler à l’ordre ceux qui ne font pas leur travail pour venir en aide à la population lushoise.
« Le commissaire ad intérim de la Police nationale congolaise du Haut-Katanga a, dans sa communication, déploré certains comportements des officiers qui ferment leurs portables pendant que la population est en détresse. Par la suite, il a fustigé le comportement de certains commandants qui n’accompagnent pas les patrouilleurs sur le terrain dans leurs secteurs respectifs. À cet effet, il a chargé le chef du département des renseignements généraux et le commandant unités afin d’appeler tous les officiers et commandants unités qui ne font pas les suivis lors des patrouilles et surtout ceux qui ferment leurs portables », a-t-il suggéré.
James KABWE
