Kinshasa : Achat obligatoire de plaques d’immatriculation, une décision bafouée par les motocyclistes en complicité avec certains services de sécurité.

La mesure prise par le Gouvernement provincial de la ville province de Kinshasa portant achat obligatoire de la plaque d’immatriculation pour le taxi-moto et le port obligatoire de casque est nul effet.
Sur terrain, les trois premiers jours de la fin de 20 jours du moratoire donné aux motocyclistes afin qu’ils se procurent la plaque d’immatriculation, était très serré et l’agitation se voyait partout sur toute la ville de Kinshasa à cause du dispositif sécuritaire pour empêcher les récalcitrants d’exercer. Certains en ont profité pour hausser sérieusement le prix de la course dans cet imbroglio
Juste après, c’est une scène de désolation observée dans plusieurs coins chauds de la ville, le non-respect de la mesure et ceci sous l’œil impuissant des agents de la Police des Circulations Routières (PNC), des agents d’appoint tel que les services spéciaux et autres, qui se livrent parfois à la corruption a ciel ouvert appeler «Mbote ya Likasu».
Habitué au désordre et trouble, les motocyclistes ont mis en place une opération appeler «Somba Moko, Tika Moko» c’est-à-dire soit tu achètes la plaque d’immatriculation et tu laisses tomber le casque ou vice-versa et ça marché puisque l’état n’a pas pour habitude de suivre ses mesures prises.
Interroger, un motocycliste dit que celui qui osera nous interdire de travailler sous prétexte qu’on ne respecte pas les mesures prises, qu’il nous donne les moyens pour prendre en charge nos familles et nous donne un autre travail sinon nous allons allumer un feu que personne ne pourra éteindre.
Plusieurs usagers de ce moyen de transport se demandent si réellement l’Etat existe et a quand la fin de ce désordre.
En attendant une réponse du gouvernement provincial de Kinshasa, l’état congolais perd en recette.
James KABWE