RDC : Le projet de loi budgétaire exercice 2023 revu à la hausse à hauteur de 14, 6 milliards de dollars Américains (Conseil de ministres)

RDC : Le projet de loi budgétaire exercice 2023 revu à la hausse à hauteur de 14, 6 milliards de dollars Américains (Conseil de ministres)

C’est une hausse à hauteur de 36,6% soit 14,6 milliards de dollars Américains du projet de loi budgétaire exercice 2023 que le gouvernement Sama Lukonde déposera dès le premier jour de la rentrée parlementaire, session budgétaire de septembre 2022 en conformité avec le délai constitutionnel.

Le projet du budget 2023 est présenté en recettes et en dépenses, à 29.511,1 milliards de FC (14,6 milliards d’USD), soit un taux d’accroissement de 32,6% par rapport à la loi de l’exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards FC

La programmation budgétaire 2023-2025 situe les dépenses totales (emplois) à 115.224 milliards de FC, soit 35.073 milliards de FC en 2023, 38.302 milliards de FC en 2024 et 41.849 milliards de FC en 2025.

Les dépenses du pouvoir central se situeraient à 97.300 milliards de FC sur la période, soit en moyenne 32.433 milliards de FC l’an. Celles des provinces et des ETD se situeraient respectivement à 17.265 milliards de FC et à 659 milliards de FC

Les recettes totales (y compris les emprunts) se situeraient à 115.224 milliards de FC, à raison de 97.300 milliards de FC pour le pouvoir central, 17.265 milliards de FC pour les Provinces et 659 milliards de FC pour les ETDs.

Au cours de la période 2023-2025, les recettes du pouvoir central (y compris les emprunts) se situeraient à 97.300 milliards de FC, dont
91.589 milliards de FC des recettes du Budget général, 1.129 milliards de FC des budgets annexes et 4.583 milliards de FC comptes spéciaux.

En ce qui concerne les recettes des budgets annexes et des comptes spéciaux, elles se situeraient respectivement en moyenne à 375,9 milliards de FC et à 1.528 milliards de FC sur la période 2023-2025.

Il sied de noté que l’exécutif national projette entre autres une croissance du PIB de 6,7%, une inflation fin période de 6,8% et un taux de change fin période de 2.034 USD. Parmi les grandes réformes envisagées pour la mobilisation des ressources, le gouvernement va relever la pression fiscale de façon à converger progressivement vers le niveau de l’Afrique subsaharienne (17,6%).

James Kabwe

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