Procès Kabund: Ayant une milice chez lui, Kabund ne sera pas assigné à résidence surveillé dans son domicile (ministère public).

Fin de la première audience, renvoyée au 12 septembre de l’instruction de la cause impliquant Jean-Marc Kabund, les avocats de la défense exigent que leur client soit placé en résidence surveillée selon la décision de la chambre du conseil de la Cour de cassation.
Cette décision devrait être exécutée par le parquet. Mais ce dernier dit attendre que le gouvernement, à travers le ministère de l’Intérieur, mette à sa disposition une résidence pour placer Kabund et non sa propre résidence de Kingabwa car selon l’organe de la loi, l’ancien premier-vice-président de l’Assemblée Nationale a une milice chez lui.
« L’exécution d’une mise en résidence surveillée n’est pas prévue par la loi, les modalités d’exécution ne sont pas déterminées … Quand on dit résidence, ce n’est pas la maison du prévenu … Nous avons écrit au Gouvernement, par l’entremise du vice-premier ministre en charge de l’intérieur, Daniel Aselo, depuis le 15 août pour demander à ce qu’il nous donne une maison ou un appartement et la lettre a été réceptionnée par le cabinet du VPM de l’intérieur. Si aujourd’hui le ministre de l’Intérieur nous trouve une maison ou résidence, nous allons le placer là. Nous ne devrions pas le placer chez lui parce qu’il a une milice chez lui », déclare l’organe de la loi au cours de cette audience.
Jean-Marc Kabund est poursuivi pour plusieurs griefs dont outrage au Chef de l’Etat, diffamation, imputation dommageable, incitation au soulèvement populaire et autres.
James Kabwe