La CEDEAO va adopter des « sanctions progressives » contre la Guinée
La Cédéao continue sur sa lancée de sanctions : après la suspension du Mali et de la Guinée, elle entrevoit de dresser sous peu et de façon graduelle une liste de militaires à sanctionner. Concernant le Mali, l’institution communautaire à condamner l’arrestation des soldats ivoiriens détenus depuis juillet, et prévoit faire intervenir sur place à Bamako les présidents du Ghana, du Togo et du Sénégal pour obtenir leur libération.
« Si c’est la raison de notre acharnement, nous voulons rassurer la communauté nationale et internationale que le peuple souverain de Guinée sera au rendez-vous de l’histoire, car nous ne reculerons pas », a expliqué le Colonel Amara Camara, porte-parole de la présidence de la République de Guinée.
La démarche du président Emballo dans son régime de transition en Guinée, ne se fera pas sans challenges, car ses intentions et son orientation sont connues. Toutes les démarches entreprises en lieu et place de la CEDEAO, visaient son entérinement pour la course vers la présidence aux prochaines élections.
Rappelons que les présidents des transitions du Mali et de la Guinée célébraient jeudi à Bamako le 62e anniversaire de l’indépendance du Mali, dans le même temps les chefs d’Etat de la CEDEAO décidaient à New-York en marge de l’Assemblée de l’ONU des sanctions progressives contre les militaires guinéens. La rencontre avait été précédée par les invectives des militaires guinéens contre le président en exercice de l’organisation.
Zita K.
