Justice: « Notre justice va encore mal, chaque jour le peuple assiste abasourdi à des actes, comportements, actions ou décisions judiciaires à la limite du hasard» (Félix Tshisekedi)

Le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé lors de la 72e réunion du conseil des ministres, le rôle pivot reconnu à la justice dans l’architecture institutionnelle de la république démocratique du Congo, il revient de constater que loin de se relever de ses faiblesses, pour l’instant « notre justice va encore mal »
S’invitant sur le banc des accusés, à la grande incompréhension et désolation de la population, chaque jour dans tous les coins du pays, le peuple assiste abasourdi scandaleusement à des actes ou comportement de certains acteurs judiciaires ainsi qu’à des actions ou décisions judiciaires à la limite du hasard et de la théâtralisation de celle-ci, creusant davantage la méfiance devenue légendaire entre le peuple et la justice
Au regard des disfonctionnements relevés tant pour ce qui concerne la justice pénale, la justice civile ou administrative qui sont la voie qui mène à la justice et assimilés à tort ou à raison à un véritable chemin de la croix
Dans cet environnement, le président de la république interpelle le conseil supérieur de la magistrature de se mobiliser pour relever efficacement le défi de la régulation et disciplinaire de la magistrature.
Félix Tshisekedi entend aussi y veiller dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, car face à une telle situation c’est lui qui devient pour la population en danger et désespérer comptable ou coupable de cette inaction ou de l’action désarticulée de la justice.
Sans enfreindre l’indépendance constitutionnelle du pouvoir judiciaire, qui est bien plus qu’un droit exclusif pour le magistrat est une garantie reconnue pour les justiciables d’avoir une justice impartiale. Ainsi, le président de la république à charger la ministre d’état ministre de la justice et garde sceau de travailler avec le conseil supérieur de la magistrature en activant la passerelle légale du cadre de concertation prévue à l’article 17 du réellement intérieur du conseil supérieur de la magistrature afin de proposer des pistes de solution rapide.
James Kabwe