JIF 2022 : SOJFEP s’engage à poursuivre sa lutte pour un monde égalitaire pour un avenir durable dans un contexte de crises climatiques, de covid-19 et risques catastrophiques.

JIF 2022 : SOJFEP  s’engage à poursuivre sa lutte pour un monde égalitaire pour un avenir durable dans un contexte de crises climatiques, de covid-19 et risques catastrophiques.

Instituée depuis 1977 par les Nations-Unies, la Journée internationale pour des droits de la femme a été célébrée avec faste sur l’étendue du globe avec thème principal centré sur la : « Réalisation de l’égalité du genre et avancement de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs aux changements et à la réduction des risques environnementaux de catastrophes ».
Alors qu’à l’échelle nationale cette journée a été célébrée en RDC sous le thème : « Promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de lutte contre le changement climatiques et des réductions des risques de catastrophes».

Œuvrant pour les droits des jeunes filles issues de groupes marginalisés dans une vision féministe, l’organisation des jeunes féministes Solidarité des jeunes Filles pour l’éducation et l’intégration socioprofessionnelle, SOJFEP, s’est jointe à la célébration de la journée internationale dédiée aux droits de la femme dans deux provinces dont le Sud-Kivu et le Tanganyika en République Démocratique du Congo où à Manono par exemple ses bénéficiaires ont
témoigné l’impact du Programme d’autonomisation des survivantes en réponse aux mariages d’enfants et unions précoces.

S’inscrivant dans la logique du thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » – en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui militent pour l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, au profit de l’humanité toute entière, l’ONG SOJFEP tient mordicus à l’autonomisation des filles survivantes des mariages d’enfants et unions précoces dont les contexte de crises climatiques, de COVID-19 et catastrophes naturelles, comme les inondations, ont exacerbé cette pratique néfaste en RDC.

C’est ainsi qu’à Kalemie par exemple, en marge de la Journée du 8 Mars dédiée aux Droits de la Femme, SOJFEP a pris part à la messe d’action de grâce dite à la Paroisse Christ-Roi de l’univers, où au micro, biens d’engagements ont été pris par les jeunes féministes de Kalemie pour promouvoir l’autonomisation de la jeune fille en contexte des crises climatiques, de covid-19 et risques catastrophiques.

Par ailleurs, à Manono dans le Tanganyika, les filles et jeunes femmes survivantes d’hier formées et réintégrées dans les métiers professionnels en réponse aux mariages d’enfants et unions précoces, ont témoigné devant un public important l’impact du Programme dans leur vie socioéconomique face à ce contexte des crises climatiques et covid-19 ainsi que des risques catastrophiques.

En outre, dans le Sud-Kivu à Bukavu, c’est dans la salle Aquarius que la Solidarité des Jeunes Filles pour l’Education et l’Intégration Socioprofessionnelle a pris part à la cérémonie de lancement de la campagne pour les droits de la femme et l’égalité des sexes.

En fin, à Mboko dans le territoire de FIZI en province du SUD-KIVU, SOJFEP a pris part active à une marche des femmes à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes pour révendiquer leurs droits, mais aussi pour lancer un vibrant appel au gouvernement et aux bailleurs de fonds à investir davantage pour l’élimination des mariages d’enfants et unions précoces dans les mécanismes d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques et aux catastrophes.

Rappelons que la Solidarité des Jeunes Filles pour l’Education et l’Intégration Socioprofessionnelle, SOJFEP, milite dans le cadre de son cinquième objectif institutionnel, à ce que les filles et jeunes femmes autochtones et de communautés traditionnelles, prennent part active dans les processus internationaux, régionaux et nationaux d’exploitation et gestion de leurs terres et ressources naturelles ainsi qu’aux mécanismes d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques et catastrophes dont les effets néfastes leur affectent de manière disproportionnée, par rapport aux hommes; d’où son fervent combat féministe pour la justice reproductive dans la justice climatique.

Ernest MWANA KASONGO

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