RDC : Les appels, sms et internet seront revus à la hausse, décision des opérateurs de télécommunications (FEC)

Après plusieurs tumultes dans le dossier RAM, le gouvernement congolais vient de trouver un autre moyen d’en découdre avec la population en augmentant des taxes aux opérateurs de télécommunications les poussant ainsi à revoir à la hausse les services qui sont toucher notamment les appels, sms et internet, pour rémunérer les prestations de l’ARPTC selon le communiqué de presse de la Fédération des Entreprises du Congo dont une copie est parvenue à la rédaction de monmedia.net.
« La Fédération des Entreprises du Congo FEC en sigle, informe l’opinion publique de l’augmentation des tarifs des services de télécommunications sur toute l’étendue de la République. En effet, pour rémunérer les prestations de l’Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunication du Congo ARPTC en sigle, le Gouvernement a instauré des nouvelles taxes à charge des Opérateurs des télécommunications sur l’ensemble des services (Appels, sms, internet). Malgré eux, les opérateurs n’ont donc pas d’autre choix que d’augmenter les tarifs de différents services sur lesquels le Gouvernement a décidé d’appliquer des nouvelles charges », indique le communiqué.
Le patronat des entrepreneurs de la RDC regrette que cette mesure alourdisse inutilement la charge des ménages dans un contexte socio-économique difficile et des telles mesures sont de nature à repoussé les investisseurs dont le pays a pourtant besoin pour son développement
« La FEC regrette cette mesure qui alourdit (inutilement) la charge des ménages dans un contexte socio-économique difficile, mais également la pression fiscale dans le secteur des télécommunications (laquelle s’élève à ce jour à 34% dans notre pays alors que la moyenne en Afrique Sub-Saharienne est inférieur à 22%). Des telles mesures sont de nature à repousser les investisseurs dont le pays a pourtant besoin ».
Par ailleurs, la FEC non seulement elle rappelle les autorités à créer un environnement légal, règlementaire et fiscal susceptible de consolider les investissements présents à défaut de pouvoir en attiré d’autres mais aussi de revenir à cette mesure aux conséquences désastreuses dans l’intérêt du bien commun de toute la nation.

James KABWE